Brevet, bac, examen … c’est le stress !
Paroles de parents : « Il sait tout à la maison et à l’école il ne sait plus rien », « Il a mal au ventre tout les matins » …
Paroles d’enfant : « J’ai trop peur dès que la prof me regarde, j’ai l’impression que je vais m’évanouir », « Quand il y a un contrôle je ne peux pas dormir de la nuit » …
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Paroles de psy : Le stress … voilà un mot de plus en plus utilisé dans notre vie quotidienne. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Le stress est une réaction de l’organisme à la perception d’un danger réel ou imaginaire. Au moment de l’émergence du stress, tous nos neurones, nos sens, notre perception sont mobilisés au maximum. Résultat :
– Soit cela décuple nos forces et nos capacités, c’est le stress positif. Le stress est mobilisateur de ressources et permet d’optimiser toute l’énergie disponible.
– Soit le stress déborde notre capacité à le gérer, cela nous bloque, c’est le stress négatif. Ce stress est d’une intensité trop élevée. Il fige la pensée et rend l’activité impossible.
Mais quel est le mécanisme qui détermine ce dosage du stress positif et négatif ?
La nature du stress est en fait liée à l’idée que l’on se fait de la tâche à mener à bien. Cette perception de la tâche : facile, difficile ou trop difficile, va déterminer notre sentiment de compétence pour la réaliser. Le stress sera négatif dans les deux cas suivants :
– La tâche est réellement trop difficile pour l’enfant et même si on lui répète qu’il peut le faire, il sera stressé car il n’a pas les compétence suffisantes.
– La tâche est en effet à sa portée mais il pense l’inverse, et nourrit des pensées négatives sur la difficulté et l’échec. La représentation de la tâche est faussée par un sentiment de compétence fragile, par manque de confiance en soi !
Et les parents dans tout ça ? L’attitude parentale va avoir un impact sur le stress de l’enfant : le parent peut se représenter la tâche de l’enfant comme immense et tellement importante que le stress disproportionne la réalité : « Le bac va déterminer sa vie… ». Devant l’inquiétude de ses parents, l’enfant va avoir des doutes sur sa valeur personnelle et un manque de confiance dans ses capacités à réussir. Se sentant peu capable d’y arriver, il se représente la tâche comme trop difficile pour lui, et dès lors le stress des uns nourrit le stress de l’autre.
Comment éviter une telle spirale ? L’essentiel ici, pour les parents autant que les enfants, est de parvenir à gérer ses émotions, pour pouvoir « entrer » en apprentissage !
Copyright Cogito’Z – Audrey Platania
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