Vous connaissez peut-être la Super Nanny de la TV, mais fort heureusement, le coaching familial et scolaire n’est pas que ça …
Voici quelques informations pour en savoir plus sur des services qu’on connaît de nom, mais dont on ne sait pas toujours exactement ce qu’ils englobent
Vous connaissez peut-être la Super Nanny de la TV, mais fort heureusement, le coaching familial et scolaire n’est pas que ça …
Voici quelques informations pour en savoir plus sur des services qu’on connaît de nom, mais dont on ne sait pas toujours exactement ce qu’ils englobent :
L’offre de coaching scolaire et familial se développe aujourd’hui de manière accélérée …
Le coaching familial tout d’abord, s’adresse en priorité aux parents désireux d’atteindre un objectif de « mieux-être » en famille.
Il peut être individualisé (le parent définit avec son coach un objectif à atteindre et élabore à mesure les moyens d’y parvenir), ou bien collectif, sous forme de « stages » ou ateliers en petits groupes. Dans ce dernier cas notamment, il s’appuie souvent sur des techniques de communication et de motivation ayant fait leurs preuves dans le monde de l’entreprise, par exemple l’analyse transactionnelle.
Le coaching scolaire, quant à lui, s’adresse en priorité aux enfants et aux adolescents : il s’agit de se donner un objectif de progression scolaire ou de réussite à un examen, ou bien tout simplement « d’apprendre à apprendre », de se doter de techniques et de méthodes utiles tout au long d’une scolarité.
Le coaching scolaire peut aussi avoir un objectif prioritaire de développement de la confiance en soi et de maîtrise du stress.
Enfin, pour les plus grands (à partir de 14-15 ans), ce peut aussi être un coaching axé sur la motivation à l’école, souvent par le prisme du choix d’une orientation professionnelle.
Point commun à toutes ces formes de coaching : sans doute sont-elles davantage destinées à l’élaboration d’une progression, qu’à la résolution de problèmes plus sérieux ou plus tenaces.
Pour ces derniers, on s’adressera en priorité et avant toute autre démarche au psychologue scolaire, au conseiller d’orientation, voire au au CMPP (Centre Médico Psycho Pédagogique, présent dans chaque département) ou à l’assistante sociale.
Pourtant l’idée d’un accompagnement familial n’est pas neuve
Dès 1929, des parents, puis des pédagogues et des médecins psychanalystes d’enfants, ont créé l’Ecole des Parents et des Educateurs (EPE). Cette association existe toujours et est plus active que jamais.
Elle est fondée sur le partage de projets, d’expériences, et de connaissances. Elle édite une revue périodique, la Revue l’Ecole des Parents, organise des conférences-débats au Café des Parents à Paris, et propose des consultations de guidance familiale, des consultations scolaires, et de la médiation familiale, le tout à des tarifs « adaptés ».
Enfin, elle gère Jeunes Violence Ecoute au 0 800 20 22 23, Fil Santé Jeunes au 0800 235 236, mais aussi Interservice Parents (service d’information par téléphone, parfois régionalisé, sur la scolarité, les loisirs et vacances, le droit familial, les relations familiales …) au 01 44 93 44 93.
Parmi les « ancêtres » des coachs familiaux actuels, on peut aussi citer le Mouvement Mondial des Mères, qui édite un journal trimestriel ainsi que d’autres publications, et organise des ateliers et des débats.
Coach familial, coach scolaire : comment trouver le « bon » ?
Dans le maquis de l’offre actuelle, quelques règles de bon sens s’imposent : obtenir des informations sur l’ancienneté dans le métier du coach pressenti, sur son parcours professionnel, le type et le nombre d’interventions qu’il a réalisées dans le passé ; et si le coach appartient à une entreprise, sur la taille, le nombre d’années d’existence, et les différents champs d’intervention, de l’organisme en question.
Ensuite, il est important de prendre le temps de poser des questions sur l’approche utilisée par le coach, le type de méthodes qu’il utilise. Rappelons ici que le coaching est une démarche de projection dans le futur, où on parle de but à atteindre. Il ne s’agit pas ou peu de revenir sur le passé, comme on pourrait le faire dans une psychothérapie.
Enfin, dans le cadre d’une démarche de coaching individuel, il ne faut surtout pas hésiter à rencontrer plusieurs coachs pour choisir celui avec lequel la confiance s’établit le mieux.
De la qualité de la relation humaine dépend en partie le résultat de la démarche.