Un mois d’école à la maison… Et ce n’est pas fini ! Cmonécole fait le point, pour les écoliers de tous âges, sur les astuces pour éviter que la vie scolaire en confinement ne tourne à la crispation.
En maternelle ? Oubliez l’école…
En maternelle, il n’y a aucune nécessité de poursuivre le programme scolaire. Si vous télétravaillez avec vos enfants à la maison, vous êtes face dans tous les cas face à une mission quasi-impossible, et vous avez tout intérêt à réserver les moments de présence auprès de votre enfant à autre chose que du « travail scolaire ». Et si par chance vous avez plus de temps disponible que d’habitude pour vos enfants, alors deux maîtres-mots, jouez, et créez ! Jouez au Memory, au jeu de l’oie, au Jeu du verger, aux 7 familles, au Dobble, au loto, au cochon qui rit, selon ce que vous avez dans vos placards… Et créez… une chasse au trésor, une cabane, des cupcakes, un herbier, des histoires, des galets peints, … tout ce que vous voulez… !
En primaire ? Partagez…
En primaire, l’école à la maison est avant tout là pour consolider les apprentissages, et non pour inculquer de nouvelles notions. Pas de panique, l’organisation des programmes fait que les enfants reverront forcément l’année prochaine les notions non couvertes cette année. Alors pour cet âge, l’école à la maison est avant tout une belle occasion de partager l’aventure de l’apprentissage, de la faire appréhender sous un jour positif. En manifestant de l’intérêt pour le travail de votre enfant, en lui demandant ce qu’il a appris, ce qu’il a compris, en lui proposant de chercher des informations ou des solutions avec lui, en résumé en vous mettant « à son niveau » et en partageant le plaisir de la découverte et de la réflexion.
Tout cela à doses (très) raisonnables, et sans oublier de vous réserver des plages de temps libre pour (comme en maternelle), jouer, créer, et aussi… lui lire des livres ! En effet, en primaire, plus que jamais, et même s’il sait lire, l’enfant a en effet besoin d’être soutenu dans sa découverte de l’écrit… et la période de confinement en fournit l’occasion.
Au collège ? Misez sur le groupe…
Au collège, la quantité de travail est en général plus élevée, la présence parentale se fera aussi plus discrète (ce qui n’exclut pas une forme de supervision à distance !), et le « groupe classe » présent sur les espaces numériques peut « porter » votre enfant et l’aider à travailler de manière un peu plus autonome. Et là encore, pas de panique, les programmes sont construits de telle manière que ce qui n’a pas été vu une certaine année, le sera l’année suivante.
Toutefois, comme en primaire, de beaux moments ponctuels de partage enfant-parent sur des apprentissages peuvent être au rendez-vous. Si votre enfant est demandeur, s’il « sent » que vous allez vous positionner « à côté » de lui, pour l’aider à se questionner, et non pour lui faire un cours ou remplacer l’enseignant, pas de raison de s’en priver. Par ailleurs, si vous avez la sensation que votre enfant est « noyé » sous le travail scolaire et/ou n’arrive plus à suivre, tentez de solliciter l’enseignant principal ou les parents délégués de classe pour leur faire part du problème avant qu’il ne s’amplifie…
Au lycée ? Laissez-les raisonner stratégique…
Au lycée, l’école à distance implique une quantité de travail importante, souvent en autonomie. Pour autant, même à 16 ou 17 ans, il n’est vraiment pas simple de se motiver et de travailler en grande partie tout seul sur des notions souvent bien complexes ! Comme les plus jeunes, votre enfant a le droit de souffler, et pour cela ne doit pas hésiter à jouer stratégique, en privilégiant les matières qu’il va poursuivre l’an prochain (en fin de seconde, de première ou de terminale certaines matières sont abandonnées), ainsi que la préparation de l’oral de français pour les élèves de première.
Et là encore, si vous avez la sensation que quelque chose « cloche », n’hésitez pas à entrer en contact avec les enseignants.